Vers une vraie démocratie

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Vers une vraie démocratie

Postby Epistéo » Sun Jul 15, 2007 7:04 pm

La « démocratie » de démos le peuple et cratie le contrôle est le gouvernement par le peuple selon le fondement grec de ce terme. Malheureusement les modes d’application de cette idée sont rarement dans la droite ligne de cette idée, et rares sont les « élus » du peuple qui ont la conduite irréprochable et la probité nécessaire pour ne pas succomber à la tentation du pouvoir qui leur est conféré.

Qui n’a pas donné un coup de pouce a ses amis, sa famille, ou trouvé l’idée présenter par un copain de club (quelque soit ledit club) comme très intéressant ?

Le mode d’élection en France est tout juste passable dans l’univers des démocraties, qui vont de la junte communiste au totalitarisme extrême en passant par toutes les nuances de « libertés » individuelles…

Ce mode de gouvernent qui peut être le pire comme le meilleur, est améliorable.

En effet, actuellement, le mode d’élection favorise l’alternance des partis « droite et gauche », sans que rien ne puisse réellement démontrer que les politiques alternent.

Le but du gouvernant est d’être au service du peuple, pour une seule et unique raison : le peuple est trop nombreux pour prendre toutes les décisions du quotidien.

De nombreuses tentatives ont été conduites : donner le pouvoir a des diplômés, a des « représentants » élus du peuple… rien ne fonctionne.

Pourtant tout cela n’est pas irrémédiable, et outre la volonté contraire des élus actuels, le système peut changer, afin que la manière dont nos gouvernants dirigent le pays soit en accord avec la volonté du peuple.

Cela sera-t-il pour le mieux ?

Voici une solution alternative crédible :

On sait que tout pouvoir nécessite un contre pouvoir. Actuellement le fait qu’un magistrat soit indépendant lui donne le pouvoir de ne pas être trop sensible aux pressions (du peuple, car la pression des personnalité est très nettement supérieure), mais c’est aussi un terrible piège car il est dit être irresponsable de ses jugements.

Le fait qu’il relâche un assassin ou un délinquant et que celui-ci recommence a tuer ou a violer devrait pourtant lui être reproché, au même titre que l’on punit un receleur de vol : la même peine que le criminel.

Les homme politiques ne sont pas jugeables durant leur mandat, et conservent habituellement suffisamment de pouvoir contre leur entourage pour pouvoir s’y soustraire aussi après, seuls quelques « petits » délinquants se font prendre, et la plupart du temps amnistier, quand leur peine n’est pas une simple « mise a pied » politique avec une inéligibilité pour quelques mois ou années. Remarquez comme les jugements tombent souvent pile poil de manière à écarter un concurrent lors de la prochaine élection…

Dans ce cas comme dans le cas des juges, non seulement la responsabilité qu’ils portent ne devrait pas être une excuse, mais bien plus une circonstance aggravante qui interdise que la peine la plus petite soit inférieure a la peine maximale pour un « simple » délinquant.

Certains disent : avec de telles contraintes, plus personne ne voudrait être élu ni juge…

SI, bien au contraire ! Le pouvoir attire toujours ! Mais il n’y aurait plus de juge, de flic, d’avocat, de gendarme, de politicien pourri, et les prisons auraient une proportion équitable de toutes les couches de la population. Plus personne ne serait intouchable, et la responsabilité serait toujours une circonstance aggravante.

Tout comme les pollueurs devraient être les payeurs.

Il suffit pour cela de modifier la loi du code civil et du code pénal, pour que en introduction ce type de peine soit déclaré applicable.

Muni d’un corps représentatif et coercitif assaini, la politique deviendrait une véritable partie de plaisir.

Reste tout de même que les politiques actuellement régulièrement élus promettent plus qu’ils ne tiennent. C’est le dernier point noir à corriger :

Il faut les soumettre à une notion de rentabilité, ou a une notion de responsabilité. En cas d’échec, non seulement ils ne doivent plus jamais être élus de toute leur vie, mais bien plus ils devront collaborer à la réparation des dommages qu’ils auraient causés.

Il viendrait alors de manière tout a fait naturelle que le mode de scrutin changerait :

Pour être élu, il faudrait déposer une liste de projets, si possibles réalistes, et non de vagues promesses.

Chaque proposition de chaque candidat serait proposée à une assemblée de techniciens qui pourraient alors proposer les ébauches de solutions applicables et les conséquences de son application prévisibles.

Bien évidement ces experts seraient tenus pour responsables de leurs propos, et s’il était prouvé qu’ils aient dissimulé, ou trompé le peuple, ils devraient le payer par destitution immédiate et réparation des dommages causés, tout comme les experts judiciaires devraient y être soumis afin que plus jamais on puisse obtenir une fausse expertise. Les expertises psychiatriques seraient d’ailleurs vraisemblablement très rarement utilisées…

Une fois la liste des projets déposés, chaque candidat pourrait alors exprimer ou faire démontrer par ses experts les éventuels dangers que représenterait la mise en application des projets de son concurrent, qui a son tour pourrait trouver une parade à ces dangers éventuels. Ce petit jeu occuperait au moins les énarques et ingénieurs a trouver de vraie solutions aux problèmes au lieu de se prélasser a des cocktails improductifs. En France les personnes les mieux payées sont celles qui sont les moins productives. C’est dramatique.

Le peuple ne voterait pas pour un candidat, le beau parleur qui a du charme, mais pour chacun des projets présentés.

Le nombre de voix par projet permettrait de les classer comme approuvés par le peuple ou désapprouvé, tout comme une sondage.

L’heureux élu serait alors celui qui aurait présenté le plus de projet ayant reçu le plus d’approbation par le peuple.

Ainsi, le candidat élu pourrait être contraint a mener a bien un projet élu, proposé par un adversaire, et être tenu responsable de tout atermoiement, ou échec. Il viendrait alors que pour le mettre en application et se couvrir il ne pourrait faire autrement que de s’allier le responsable du dit projet, et donc de travailler intelligemment avec un concurrent, en lui confiant la réalisation de ce travail…

Croyez vous réellement que ce genre de mission serait tellement en dehors de tout critère de bienséance pour être refusé ?

Le talent du leader élu serait alors de :

- savoir trouver de bonnes idées pour le pays
- savoir s’entourer de brillants conseiller
- savoir quelle gestion appliquer a l’état, exactement comme s’il était dirigeant d’une société dont les actionnaires lui réclameront des comptes en fin de bilan.

Un excellent chef d’entreprise serait facilement élu comme ministre des affaires intérieures.


La politique Française n’est pas que de la politique intérieure. On élit actuellement le président qui n’a pratiquement aucun pouvoir exécutif, et qui grosso modo se contente de signer des décrets proposé par des petits copains, tout en représentant la France lors des cérémonies officielle et en dehors…

Pour ce faire, il n’y a pas besoin de compétences en gestion, mais un réel talent diplomatique et commercial. Ici aussi, le choix de la personne qui doit être chargé de cette mission ne devrait pas être laissé aux discours vides de sens, mais a des faits.

Pour dissocier le pouvoir représentatif du gouvernement, les deux élections ne devraient pas avoir lieu ensemble, et en toute rigueur, le président ne devrait pas réellement avoir de contact avec le gouvernement intérieur autre que les cas graves : guerre, émeutes, et ce qui impose la mobilisation de l’effort de la France.

C’est pourquoi, le responsable « suprême » du pays qui n’à strictement aucun intérêt à être trop « mobile » vis-à-vis des politiques suivies a l’extérieur, devrait avoir un mandat long.

Pour autant, il devrait être soumis en continu a la critique du bilan, et en cas de problème avéré, la place serait vacante de fait… un bon moyen de s’assurer de la responsabilisation de la personne en charge, n’est il pas ?

La politique extérieure et de défense de la France devrait bien évidement faire partie d’un projet déposé par les éventuels candidats, et serait soumises au votes de la population dans les mêmes termes que pour la politique intérieure.

Une des plus importante tache de la présidence est d’être le garant de la continuité. La continuité de la loi, des efforts entrepris, de la permanence des valeurs demandées par le peuple.

A ce titre le président dispose d’un pouvoir discrétionnaire sur toutes transactions mobilières immobilières, financières, un pouvoir sur chacun des membres du gouvernement, ainsi que sur chaque individu présent dans la pays.

En fait bien que cela ne soit pas explicitement montré, le président est en fait un monarque constitutionnel, (contrairement a un tyran, il ne détiens pas tous les pouvoirs) avec comme substantielle différence avec la monarchie par filiation, qu’il est soumis à une nécessité de résultat… et de fait ses enfants ne seront peut être pas du tout les mieux placés pour continuer ce travail en cas de succession… (Évidement un enfant de président formé depuis son plus jeune age à ce type de destinée aura peut être plus de ressources devant l’élection que n’importe qui d’autre, mais être élu suppose aussi la continuité et de fait le bilan du père pourrait très fortement impacter l’éligibilité du fils ! il n’est pas donné de naissance d’être élu…).

En tout temps le président dispose d’une doublure : le vice président qui peut a chaque instant prendre les rennes, (décès, incapacité, vacances…)

Le président et le vice président sont tenus au courant de toutes les informations en même temps et si seulement l’un prends la charge de signer les actes, la relève est strictement continue en cas de nécessité.

Le vice président est élu en même temps que le président par le peuple. Le fait qu’il existe plusieurs candidats ne constitue donc plus une menace pour chaque concurrent au titre, mais une force pour la France, puisque les meilleurs sont TOUS élus, et que tant que les résultats sont là (n’est ce pas finalement ce qui compte ?), il y a une démonstration évidente que le choix était bon ?

Le peuple a le droit de se tromper aussi, bien sur ! Mais pas d’être trompé. Comme les candidats sont élus sur leurs professions de foi et pas sur leur aimable sourire, il vient que seul le candidat élu est responsable d’un échec durant son mandat.

Une part non négligeable des erreurs de gouvernance vient des élections. Les candidats font campagne plus qu’ils ne gouvernent (afin de se protéger des challengers), ils se dépêchent de voter des lois a leur arrivée afin de bénéficier de la clémence, puis rien, puis ils se dépêchent à nouveau a l’approche des élections de voter des mesurettes de façade pour faire croire qu’ils bossent fort, tout en différant les opérations lourdes et pourtant urgentes ou nécessaires à l’après élections… (Suivant la sensibilité du sujet évidement).

Par exemple une mesure de modification de la loi sur les retraites est nécessaire (depuis longtemps), et comme ce sera nécessairement une mesure impopulaire, il vaut mieux que se soit la faute du suivant… (Après moi le déluge).

La faute de gestion devra être recherchée à la source de l’homme politique qui, tout en étant informé du problème, et tout en connaissant les solutions à appliquer pour y remédier même provisoirement, n’aura pas pris la décision qui s’impose, sa popularité dut elle en souffrir.
Il conviendrait en outre que tous les salaires et traitements divers autant que varié, y compris les frais de missions soient examinés au centime près par la cour des comptes, et rendus publics. Un homme politique par sa fonction devrait être rémunéré de manière « solide », mais totalement transparente et publique. Le président est le patron de la France, il devrait être payé comme un chef d’entreprise, pas comme un sous fifre. Cette rémunération devrait ainsi éviter les tentations de petites magouilles dessinées à arrondir les fins de mois, qui de toute manière pèsent sur les contribuables a la fin. Autant que ce soit su connu et accepté par tous.

Après son mandat, l’ancien responsable doit trouver naturellement une place dans la société et pouvoir se réinsérer dans la vie active. Exception faite des hauts responsables qui ont connaissance de secrets d’état et qui de ce fait n’ont pas le droit légitime d’exercer des fonctions privées en dehors de l’état, et qui de par leur souvenirs pourraient commettre des délits d’initié, raison pour laquelle il conviendrait de leur fournir une pension, une assistance, ainsi qu’une « protection » assurée par les services secrets durant un délai suffisant pour que les informations éventuelles ne deviennent pas des armes contre la nation.

La différence du gouvernement par le peuple sur tous les autres modes est que personne ne devrait pouvoir imposer SA vision unique et personnelle à la société entière, et à la différence des monarchies ou tyrannies qui imposent une ligne de conduite dans la gestion de la gouvernance, en démocratie le peuple y est « théoriquement » associé.

Actuellement c’est tout sauf mis en pratique. Il est totalement impossible a un citoyen de signaler une idée ou une suggestion qui soit étudiée et encore moins adoptée par les gouvernants.

D’abord une structure de remontée n’existe pas, mais aussi les dirigeant souvent cela inconvenant. D’où un « simple » citoyen peut il se permettre d’avoir des idées sur la manière dont il faudrait agir ? D’abord ils ne savent pas tout…

Ces erreurs devraient être corrigées.

D’abord en mettant en place une structure de réception et d’étude de toutes les idées et suggestions.

Cela peut être considérablement simplifié par l’usage de l’Internet.

Pour améliorer un tel fonctionnement il faudrait évidement renouveler fondamentalement le ministère de la recherche et de l’industrie…

Par exemple il faudrait que tout personne qui en fasse la demande soit aidé par les techniciens nécessaires pour déposer un brevet « totalement gratuitement » au compte de l’état, avec perception d’une petite partie de royalties en compensation de l’abandon de ses droits a l’état.

La finalité de résultat du ministère serait bien évidement de devenir financièrement profitable en assurant la mise au point, le développement, la commercialisation et la défense de tout SES brevets face a la copie dans le monde.

Pour financer ce ministère et le rendre au minimum autonome, il s’imposerait naturellement que toute demande soit écoutée et que même les « excentriques » soient des candidats recevables.

Bien évidement le contrat consiste a disposer de TOUTES les idées de l’invention, et de fournir au candidat les moyens de proposer un prototype fonctionnel a présenter a la commission des subventions pour le développement…

Plus le budget de réalisation du prototype est élevé, plus le dossier du candidat devrait être solidement étayé…

D’autre part si tous les débats autour des suggestions deviennent publics, que le peuple est informé des questions en cours, des recherches apportée par les experts, et d’une projection de leur impact, chacun saura immédiatement comprendre si oui ou non l’action devrait être entreprise, et pourra soutenir ou exprimer son désaccord, proposer des alternatives et des voies de repli... Bref contribuer réellement à l’évolution de la société.

De bons contributeurs, ayant préalablement apporté des idées constructives pour leur environnement quotidien seront mis a l’honneur, et éventuellement intégrés au gouvernement pour assurer que leur proposition voit le jour, ce qui fournira un vivier de candidats motivés et ayant déjà montré leur volontarisme et leur puissance de contribution. Il ne s’agira donc plus nécessairement de pantins seulement soutenus a coups de propagande.

Même si le candidat n’est en réalité que le porte parole visible d’un groupe invisible, il aura alors démontré que le groupe qui le soutiens techniquement est constitué en vue d’un but précis pour la France (et au passage pour eux).

C’est déjà le cas.

Mais cela va mieux en le disant.

De plus comme il existe en permanence la finalité de l’évaluation continue des bénéfices pour le peuple, une mesure qui aurait pour finalité de protéger ou donner des avantages a un petit groupe fut il « invisible » sera nécessairement découvert, et les conséquences connues a l’avance ne les y inciteraient pas réellement :

1) condamnation du candidat (ou du porte parole)
2) condamnation solidaire a la réparation de tous les dommages occasionnés entre lui et ses condisciples…

Pour protéger les citoyens nous avons une police, une justice, une armée…

Mais il y a un réel problème : rien ne les protège des malversations.

En réalité, comme les « petits » ne sont pas protégés des « gros », c’est tout a fait équivalent à une incitation au crimes.

Pour que l’état protège efficacement les petits, c’est à dire le citoyen ordinaire, il est nécessaire de réformer fondamentalement le système judiciaire.

Pour cela il faut apporte plusieurs contributions :

1) la notion « pollueur payeur / responsable coupable ». Toute personne se rendant responsable d’un délit, ou accusée par une autre d’avoir simplement tenté de l’avoir abusée, devrait être entendue, et le cas échéant condamnée. Dans l’absolu, on pourrait croire que c’est actuellement le cas de la justice en France, mais il n’en est rien dans les faits : la réalité est qu’un petit n’arrive que très rarement à obtenir une réparation d’un préjudice.

2) De fait l’état devrait mettre en place une caisse d’indemnisation du préjudice, et toute personne en faisant la demande devrait être fondée a recevoir de l’état une indemnisation totale de son préjudice, en fournissant une simple déclaration sur l’honneur. Bien évidement l’état saisirait alors la justice pour récupérer l’indemnisation et punir le ou les responsables de cet abus, cette fraude ou ce tort.
Ce fonctionnement pourrait faire croire que l’état y perdrait gros !
Il n’en est rien :
D’abord en effet les contribuable auraient en masse a se plaindre, mais devant l’application de sanctions pécuniaires et pénales, TRES RAPIDEMENT, il n’existerait plus aucun commerçant assez stupide pour risquer de tromper un client, plus aucun filou suffisamment habile pour tromper plus que deux oui trois personnes... Car les moyens nécessaires seraient mis en oeuvre par l’état pour l’attraper, et pas totalement ignorés…
De plus tout le monde pourrait disposer de manière spontanée, et sans que personne n’ait JAMAIS à l’imposer d’un système de règlement amiable de tous litiges, les sanctions étant suffisamment dissuasives pour tout tenter avant de subir des dommages graves à cause d’un procès intenté par l’état. Une commission de recours devrait d’ailleurs être mise en place pour que les responsables aient une toute dernière chance de reconnaître leurs tort et une occasion de les réparer…
Il ne serait plus nécessaire de cumuler 10 000 plaintes pour q’un constructeur rappelle une production défectueuse, dès deux ou trois retours pour un vice apparu après commercialisation le service qualité mettrait tout en œuvre pour remédier au défaut « spontanément ».

3) il faudrait enfin que suite à une indemnisation l’état fasse preuve de diligence pour rechercher un moyen de récupérer les fonds avancés, soit auprès de la fausse victime si il s’avérait que la plainte n’était pas fondée, soit auprès du responsable dans le cas contraire.
Un corps de fonctionnaire de la cour des comptes devrait bien sur être créé a cette fin, avec comme objectif de rentabilité un bilan nul en fin d’année (donc une récupération de toutes les sommes distribuées, ainsi que le financement complet de cette institution (les peines amendes et infligées étant destinées à cela).


En fait toutes ces propositions ne sont que l’expression de la règle, et un moyen de l’appliquer conformément a son esprit, pas uniquement a sa lettre, et encore du bout des lèvres seulement…
Multiplier les points de vue... Pour optimiser l'organisation.
Cordialement,
Epistéo.

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Postby Pierre Equey » Mon Jul 16, 2007 1:23 am

En fait, c’est l'éternelle question des contre-pouvoirs. Tout groupement humain qui n’est pas remis-en-question (c.-à-d. qui ne reçoit pas d’info de l’extérieur) aura tendance à se développer comme si le monde extérieur n’existait pas. Et celà, notamment, pour la raison suivante:

- Les humains perçoivent le monde tout-autant avec leur cerveau gauche (le cerveau logique de la science) qu’avec leur cerveau droit (le cerveau analogique de la conscience); ils reçoivent du monde autant de strokes d’information que de strokes de conscience, pourrait-on dire.

Ainsi, pour ce qui concerne les messages "incomplets" (c.-à-d. les messages n’associant pas information et émotion) le cerveau aura tendance à les filtrer puis à les oublier dans des oubliettes près l’aqueduc de Sylvius.

- Alors à mon avis, il en va des associations d’humains comme des humains. Lesdites associations auront tendance à oublier les tiers qui ne les sollicitent pas à la fois rationnellement et émotionnellement.

Evidemment, cet oubli peut avoir des conséquences gravissimes pour certains oubliés, qui kelkefois ne peuvent simplement pas solliciter l'institution qui les écrase et leur mord les pieds...

-o-O-o-

:wink:
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Pierre Equey
 
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